Onze marcheurs d’Escapades en Emblavez ont pris ce mardi 11 juin la route des Alpes pour rejoindre le Grand-Bornand, plus précisément l’ Auberge nordique dont certains d’entre eux conservaient le meilleur souvenir pour y avoir déjà séjourné en 2018.
Un week-end maussade et des annonces météos mitigées n’avaient pas altéré l’humeur du groupe, prêt à se lancer à l’assaut des lacs et pics au-delà de 2 000 mètres. Bien lui en pris, car hormis une averse de bienvenue le jour de leur arrivée, l’équipe n’eut à connaître que les ardeurs du soleil. De deux soleils devrions nous dire puisque, dès le mercredi, s’ajoutait à l’éclat de l’astre solaire celui de notre guide, Mylène, une accompagnatrice aussi charmante que sympathique et d’une compétence professionnelle appréciée de tous.
Le plateau des Glières et massif des Aravis
Une première journée consacrée à la découverte du plateau des Glières – haut lieu de la résistance – et du Plan du loup, nous permettait d’apercevoir ce qui allait être le premier et dernier chamois apparu au fil des marches.
Quittant le massif des Aravis, le jeudi voyait le groupe s’engager sur les sentes du massif du Mont-Blanc pour atteindre les chalets de Chailloux et le sommet de l’Aiguillette d’où la vue était somptueuse. Au passage, un groupe de bouquetins et d’étagnes nous saluait, n’hésitant pas à « prendre la pose » pour nous laisser le meilleur souvenir photographique.
1000 mètres de dénivelés pour rejoindre le Lac de Lessy
Retour au Grand-Bornand et plus précisément au Chinaillon pour nous lancer à l’assaut des 1 000 mètres de dénivelés nous conduisant au Lac de Lessy. Plus ou moins facilement, chacun surmontait l’obstacle pour, au terme de la traversée d’un névé mélangeant traîtreusement neige fondante et boue glissante, parvenir au lac « au meilleur de sa forme » (dixit Mylène).
La soirée qui suivit à l’auberge apporta la preuve que les exigences de la marche n’avaient pas épuisé les réserves de tous et surtout pas celles de celui qu’on croyait le plus atteint puisqu’il n’a pas hésité à se livrer à un rock endiablé en compagnie de notre guide.
Col de la Colombière et lac de Peyre
Afin de profiter jusqu’au bout des quelques heures précédant l’orage annoncé pour l’après-midi, le samedi matin nous voyait rejoindre le sommet du col de la Colombière où, après 10 mn d’attente à l’abri des premières gouttes, nous prenons les sentiers devant nous conduire au lac de Peyre. Pic Nic au bord du lac et sous le soleil, avant d’entreprendre une descente qui nous permettait de saluer notre second troupeau de bouquetins.
Dernier pot d’adieu au sommet du Col et chacun pu rejoindre les voitures pour un retour marqué par des pluies d’orages. Mais trop tard ! La semaine a été magnifique et le souvenir de ces journées à jamais inscrit dans la mémoire des participants.