La tique, petite bestiole discrète mais acarien parasite très répandu, trouve son repas sur tout animal passant à sa portée. Elle se fixe à la peau par son appareil buccal pour se nourrir de sang et peut transmettre des maladies, bactéries, virus…
Ayant besoin d’humidité pour survivre, leurs terrains de prédilections sont les forêts, les bosquets et autres zones sauvages ombragées.
Elles prolifèrent pendant la période Avril – Novembre.
Carte d’identité de la tique
Sa taille varie de la tête d’épingle à la petite coccinelle. Petite, la tique commence tout juste son repas. Le risque d’échange infectieux est donc faible sous 24 heures. Il devient sérieux au-delà de 48 heures, certain après 72 heures (si germes présents dans la tique).
Il est donc majoritairement recommandé de retirer rapidement la tique avec un moyen adéquat (voir point suivant).
La piqûre de tique
Que faire en cas de piqûre ?
En cas de piqûre, enlever immédiatement la tique. Pour ce faire, n’appliquez jamais de produit tel que l’éther qui aurait pour effet d’endormir la tique.
Dans la mesure du possible, évitez également la pince à épiler qui pourrait stresser la tique, la conduisant à régurgiter dans la peau de son hôte, accentuant ainsi les risques infectieux.
Préférez l’utilisation d’un tire-tique, en vente en pharmacie. Glissez le tire-tique au plus près entre la tique et la peau et, par de petits mouvements de rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, décrochez l’animal.
Attention ! Veillez à bien retirer la tête ! Ensuite, détruisez la tique et désinfectez bien la morsure.
Les signes qui doivent vous alerter
Dans la plupart des cas, la tique ne transmet pas de maladie. On ne verra qu’une petite rougeur due à la piqûre et qui disparaît rapidement. Cependant, restez vigilant les jours qui suivent.
Si vous voyez apparaitre des plaques rouges circulaires sur votre peau, consulter votre médecin. Un traitement préventif vous sera prescrit.
Quelle maladie la tique peut-elle transmettre ?
Les tiques suçant le sang de plusieurs hôtes (humains comme animaux), elles peuvent transmettre beaucoup d’agents infectieux, de morsure en morsure.
La plus connue est la maladie de Lyme (ou borréliose de type Lyme) : elle est transmise par des bactéries. Vient ensuite, la méningo-encéphalite à tique : maladie virale, rare chez nous, elle nous vient d’Europe centrale, elle a touché la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche et l’est de la France.
La maladie de Lyme
La maladie de Lyme évolue en trois stades, dont le plus visible est le premier puisqu’il se caractérise localement par un érythème migrant (environ 5 cm de diamètre).
Cet érythème prendra la forme d’une rougeur en cocarde qui va s’étendre de manière centrifuge à partir de la morsure. Cependant, elle est souvent ignorée car trop discrète pour que la personne s’en aperçoive avant sa disparition (2-3 semaines), voire absente dans 50% des cas.
Attention ! Trop souvent pris pour une simple piqûre d’insecte, cet érythème est souvent négligé par les patients… et les médecins pressés.
La prévention, la meilleure arme
Restez en alerte si vous traversez les lieux de prédilection de la tique (zones boisées, touffues, hautes herbes, les contrées humides) pendant la période « active » (avril à novembre).
Portez des vêtements clairs (pour repérer rapidement les tiques) qui couvrent le plus possible : chemises à manches longues à col boutonné, chaussettes montantes.
Dès le retour de randonnée, inspection soigneuse de tout le corps pour repérer le moindre relief inhabituel sous les doigts.
Souvenez-vous : plus la tique est enlevée tôt, plus le risque d’infection diminue.
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A lire aussi
Étude menée sur l’exposition des randonneurs aux piqûres de tiques (monGR.fr)
