Nous sommes Denis, François, Gérard et Régis, quatre marcheurs du club : « ESCAPADES EN EMBLAVEZ » qui, en plus des sorties du club, randonnons le mercredi en « indépendants ».
Nous avons débuté le Tour des volcans du Velay GR 40 la première semaine de janvier pour le terminer début mai, avec une interruption en février en raison des intempéries : en effet nous étions à Fix-Saint-Geneys et la neige et le verglas ont été longs à fondre dans cette région.
Pourquoi avoir fait le GR 40 dans les deux sens ? Essentiellement par économie : en effet c’est une méthode qui permet de prendre une seule voiture pour effectuer l’étape du jour et contrairement à ce que l’on pensait au début, personne n’a trouvé le retour ennuyeux. Il nous a fallu 11 étapes pour faire cette boucle, soit environ 33 km aller et retour en moyenne par sortie.
L’ensemble du chemin laisse à chacun d’entre nous un souvenir plus marquant.
Denis – Je retiendrai de cette escapade les vues, les panoramas, les paysages vraiment remarquables mais aussi l’amabilité de certaines personnes rencontrées. En particulier la secrétaire de mairie de Présailles qui, nous voyant sous le porche au froid et à l’humidité, nous a proposée d’entrer pour nous restaurer au chaud dans la salle du conseil municipal. Ce moment passé au chaud illustre bien l’amabilité que l’on trouve encore dans nos campagnes.
François – Je garderai en mémoire deux souvenirs :
– le vent : en effet, nous avons marché de Fix-Saint-Geneys au Vernet un jour de grand vent et, avancer quatre heures avec un vent violent de face (et pourtant j’adore le vent) finit par être pénible et même saoulant. De plus, le hasard de la météo a fait que nous avons eu encore du vent presque tous les mercredis suivants.
– la beauté et la diversité des paysages : les sucs Yssingelais, les forêts du Meygal, les plateaux désertiques de Saint-Front, le lac du Bouchet… donnent à ce chemin un cachet remarquable.
Gérard – Sur le GR 40 nous avons fait peu de rencontres mais de qualité diverse : un jeune couple sympa de Lille qui effectuait quelques étapes en autonomie complète malgré un temps froid et humide ou, contrairement, l’hospitalité refusée par mauvais temps pour manger dans un vieux tube Citroën abandonné dans un bois.
Ce fut un grand bonheur de partager cette aventure avec des amis, je dirais même des frères d’aventure.
Régis – Beaucoup de bons moments mais aussi, pour moi, un passage délicat : la descente du mont Bar enneigé et verglacé à Allègre. Faire la descente sans bâtons dans ces conditions a été personnellement difficile. J’avais envie de faire ce GR et le fait de l’avoir terminé m’a donné le désir de recommencer sur d’autres GR comme le « Saint Régis » par exemple.
Ajoutons à tout ceci que, mis à part quelques rares moments d’hésitation aux intersections, le balisage est très satisfaisant et l’on peut dire, pour ce GR : QUE DU BONHEUR !